Nouveau au sein du groupe Micro-Epsilon : La sté INB Vision AG
Le groupe Micro-Epsilon s’est agrandi par la reprise en novembre 2010 de la société INB Vision AG de Magdebourg, suite à un dépôt de bilan. INB vient renforcer le savoir-faire du groupe dans le domaine des systèmes de traitement des images en 3D pour l’inspection des surfaces. On a assisté de plus à d’importants effets synergétiques avec les secteurs du développement informatique et des capteurs. M. Robert Wagner, informaticien, jusque là chef du service Développement 2D/3D de la technologie de mesure chef Micro-Epsilon a été promu directeur de la nouvelle entreprise. Le cœur des compétences d’INB est constitué par les capteurs et systèmes 3D au moyen de la projection d’ondes optiques à ruban et par les logiciels de reconnaissance et d’analyse des défauts de surface. Les solutions développées par INB permettent de saisir sous la forme de nuages de points en 3D des surfaces de quelques cm² à un m² environ au moyen de deux caméras ou plus et d’un projecteur. INB dispose d’une riche expérience dans le domaine de la configuration des capteurs ainsi que de tous les modules informatiques permettant de calculer les données 3D. Ces capteurs sont adaptés à toutes les surfaces réfléchissant de manière diffuse au moins une partie de la lumière. Ce sont par exemple des surfaces en acier, aluminium, matière plastique ou céramique. En complément de sa série reflectCONTROL, Micro-Epsilon peut ainsi couvrir toute la diversité des surfaces dans le cadre de l'inspection de surfaces réfléchissantes. Les capteurs peuvent être montés de manière fixe, sur un portail ou sur un robot. INB dispose d’un large éventail de différentes méthodes permettant l’évaluation des données 3D. Une de leur compétence particulière étant l’évaluation des données 3D au moyen de réseaux neuronaux artificiels. Une mémoire associative spécifique a été développée pour ce faire et est entraînée au moyen de composants ne présentant aucun défaut. Sur la base de ces données, le logiciel est en mesure de reconnaître en toute sécurité et d’évaluer en toute objectivité des écarts sur les composants défectueux qui sont quelquefois moins importants que leurs tolérances géométriques. De plus, INB a mis au point une « pierre à polir » numérique qui est en mesure de reconnaître et d’évaluer les dimensions des creux de la même manière que le font les pierres à polir très souvent utilisées dans l’industrie automobile.